1. 250 000 sinistres d'incendies d’habitation déclarés aux assurances par an ;
2. 70 % des incendies se déclarent le jour, mais 70 % des décès dûs aux incendies surviennent la nuit ;
3. 25 % des incendies sont dûs à des installations électriques défectueuses ou surchargées.

De tous les accidents domestiques, l’incendie d’habitation est le plus lourd de conséquences parce qu’il enlève des vies et détruit des biens.

1. L’incendie est toxique : de nuit il est le plus meurtrier car il peut couver pendant plusieurs heures avant que les flammes n’apparaissent. Les victimes sont alors intoxiquées pendant leur sommeil. Outre l’état d’incapacité provoquée par les fumées toxiques (une personne intoxiquée est incapable de fuir), une exposition aux fumées, même très brève (moins de 5 minutes), peut engendrer un handicap à vie : asthme chronique, insuffisance rénale, hépatique, cardiaque et respiratoire.
2. L’incendie est chaud : il atteint 600°C en moins de 5 minutes dans un espace clos. La température peut même monter à 1 200°C dans une cage d’escalier. Les lésions dues aux brûlures couvrent en moyenne 30 % de la surface corporelle. A ces températures les flammes n’ont plus besoin de lécher un objet pour qu’il s’enflamme ; il prend feu à distance !
3. L’incendie d’habitation est rapide : un feu et ses fumées toxiques se propagent très vite, les victimes ont très peu de temps pour réagir.
4. L’incendie d’habitation est dévastateur : il implique d’emblée l’ensemble des personnes présentes sur les lieux ainsi que le voisinage. Il fait des victimes multiples et provoque des dégâts matériels très importants. Il se propage très vite aux étages supérieurs par toutes les issues, intérieures comme extérieures.
5. L’incendie c’est aussi l’obscurité due aux fumées épaisses : aveuglées les victimes ne parviennent plus à s’orienter pour fuir et la panique s’accentue avec la vision des flammes, provoquant de mauvais réflexes et une altération des capacités de réaction.

Le feu ne peut prendre que si trois conditions sont réunies :

c’est le triangle du feu

COMBUSTIBLE Matière capable de se consumer : - solides : bois, carton,plastiques… - liquides : essence, fioul,solvants… - gazeux : propane, butane…		COMBURANT Corps qui en se combinant avec un autre, permet la combustion : - oxygène, air… - chlorates, peroxydes…
	Energie nécessaire au démarrage de la combustion : - source de chaleur : mégot, court circuit, flamme sous une casserole… étincelle…

Il s’éteint si une des trois conditions est supprimée

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Gamme A.B.C. et B.C.

Les caractéristiques de ce type d'extincteur en font recommander l'emploi pour combattre les débuts d'incendie partout où les feux sont de diverses natures dans la plupart des entreprises et des locaux d'habitations.

L'eau pulvérisée est toujours l'agent extincteur le plus utilisé partout où prédomine la possibilité des feux "secs" tels que papier, carton, bois, tissus, fourrage, etc.

Pulvérisée sur le foyer, l'eau agit par effet de refroidissement mais aussi par création de vapeur au contact des matériaux qui brûlent.

Elle est diélectrique et peut être utilisée également sur les feux d'hydrocarbures si celle-ci est additionnée de mouillants spéciaux.

Son efficacité sur les liquides inflammables, les corps gras, son caractère diélectrique, parce qu'il éteint sans laisser de trace, sans le moindre dégât, et sans danger, même sur les personnes et les produits alimentaires... font de cet extincteur le moyen de secours idéal pour :

• Les salles d'opération, de pansement, de radiologie, d'ordinateurs ;
• Des ateliers de soudure, de peinture, de mécanique, d'imprimerie ;
• Les stations-service ;
• Les laboratoires ;
• Les installations électriques en général.

En résumé et sous réserve d’un examen approfondi, partout où l'emploi des extincteurs à eau pulvérisée, à poudre ABC sont malaisés ou indésirables.